Expositions personnelles récentes
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Galerie 2016, Hauterive, 2019, 2023
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Musée de Charmey, 2022
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Fondation L’Estrée, Ropraz, 2008, 2013, 2018, 2022
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Galerie Kaminska & Stocker, Yverdon, 2016, 2022
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Gewölbe Galerie, Bienne, 2014, 2020.
Expositions collectives (sélectionnées par jury)
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Triennale Internationale du Papier, Charmey, 1993, 1996, 2002, 2008, 2011, 2017, 2020, 2023
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Biennale d’Art Contemporain, Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds, 2018
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Biennales internationales de Papier en Chine, à Taïwan, au Japon, en Corée du Sud, aux USA et en Europe.
Selon quelques critiques d’art
« Marie-Claire Meier, artiste plasticienne originale, fabrique elle-même ses pâtes de papier selon des recettes remontant à plusieurs siècles. Dans une pile hollandaise, chiffons, draps de coton, toiles de lin ou de jeans sont introduits puis défibrés, désagrégés entre des lames fixées sur un cylindre tournant. L’eau résiduelle est éliminée par égouttage, ensuite par pression. Il reste une pâte malléable, matière première où vont germer les œuvres à venir. » Robert Battard, écrivain, Ed. Quadrata, monographie de l’artiste
« Marie-Claire Meier crée des papiers auxquels elle laisse à peine le temps d’être nommés tels, car elle les mêle au sable, à la cendre, aux pigments, à la poudre de marbre… parfois marouflés sur bois ou sur tôle pour des métamorphoses étonnantes. Elle force les matières à pénétrer les unes dans les autres, à se transformer sans arrêt, à dérouter le regard. Le papier prend des aspects de soie, de cire, de poterie, de pierre, de laine ; tout s’interpénètre, brouille les repères. » Marie-Dominique Pot, historienne de l’art
Passées ou futures, histoires à écouter, deviner, décoder, déchiffrer, inventer ou contempler…
« Une rêverie, en suspens dans les pages des jours, à savourer longuement. » Robert Battard, écrivain, Ed. Quadrata, monographie de l’artiste
Messages codés, secrets, tentative de communication non verbale à travers des pictogrammes, signes d’écriture intuitive et spontanée. La pâte à papier n’est pas une fin en soi ; la transformation de la matière, l’alchimie du support fait partie intégrante de l’œuvre et la renforce.
« Les peintures de Marie-Claire Meier entraînent l’œil dans des contrées situées au-delà de l’image, au cœur même de la matière et de sa mémoire. » Françoise- H. Brou, historienne de l’art. (Galerie Fallet, Genève)
« Les œuvres de Meier, originales, sont des métaphores particulièrement expressives, qui traitent de la mémoire : des livres et des annuaires tout d’abord, transformés en grimoires. Pages encollées, couvertures bitumées, sablées, pigmentées, les voici devenus monolithes, enfermant à jamais des révélations potentielles. Ou encore des personnages gravés en creux dans la pâte à papier que l’artiste fabrique elle-même. Des ombres désormais, comme toutes celles qui ont côtoyé les murs usés, lesquels chuchotent en sourdine.
Leur trait d’union est la main de l’artiste, à la fois si féminine, qui s’exprime à travers les tissus, et androgyne par son appartenance à la mémoire humaine. » Bernadette Richard, écrivain, expositions au Grand-Cachot-De-Vent et au Musée d’art et d’histoire, Neuchâtel
«L’élaboration du papier passe de la destruction apparente à la régénération généreuse. Par sa sensibilité particulière à la matière et sa faculté de la transformer, Marie-Claire Meier se trouve particulièrement à l’aise dans cette expérience. Les contrastes sont puissants et générateurs d’émotions.» Laurence Carducci, journaliste et critique d’art
"Le papier-matière, fabriqué artisanalement, est le réceptacle privilégié de l'écriture et de la peinture. Il porte en lui la trace, la mémoire d'une existence antérieure et l'espoir du lendemain."
Marie-Claire Meier