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Ivan Freymond

Après un apprentissage de serrurier, Ivan Freymond se découvre une passion pour l’art qu’il va développer dès le début des année 1990.

Ivan Freymond, artiste autodidacte vit et travaille à Thielle dans le canton de Neuchâtel.

Il réalise des sculptures qu’il façonne principalement avec des outils agricoles usagés qu’il récupère.

Il crée des œuvres représentant des personnages et des animaux, principalement des vaches pouvant atteindre des formats gigantesques.

 

Ses bovinés à cornes, en plaques d’acier rouillé sont un véritable éloge, un hymne nous rappelant à leurs origines, à notre mémoire. Regards croisés entre l’œuvre et l’observateur.

Les compositions s’épurent pour laisser place à la découverte, à l’émotion, à la rêverie…

 

D’ailleurs, les œuvres d’Ivan Freymond seront accompagnées le 25 mai 2019 du musicien Bill Holden, ”la Sonorie” sur la place d’Hauterive à partir de 10h00 et du groupe Chromatic Trio le 8 juin 2019 à la Maison des Amis de la nature à Champ-du-Moulin à partir de 16h00. Moments contrastés inoubliables.

 

Tele la vache

Telle est la vache

Thielle et la vache

 

 

En rapport avec l’histoire lointaine des premiers habitants de l’endroit, d’origine pré-indo-européenne et de leur mythologie, la vache.

 

Si les hommes de langue romane nomment cette rivière la Thielle, ceux de langue allemande la nomment non seulement Zihl mais également Kuhfluss, la rivière vache.

 

Par-là ils transmettent une intéressante signification de ce cours d’eau dans lequel ils voyaient un être mythique.

 

La vache sacrée avec les mystères et les cultes qui s’y rattachent, est un héritage d’une époque pré-celtique. Le mot Zihl-Thielle remonte à une vieille expression, « tele » qui veut dire : la vache qui nourrit.

 

L’eau, indispensable à la vie était conçue comme le lait nourricier de l’aïeule qui se manifeste sous la forme d’une vache.

 

Mythologisées depuis des millénaires, les cornes incurvées de la vache sont en rapport avec la déesse lunaire qui se manifeste symboliquement sous forme animale.

 

 

Ainsi, l’eau est le lait de la vache qui, à son tour est en liaison avec le lait blanc de la lune.

On comprend alors aussi comment la lune fait vivre et prospérer hommes, animaux et plantes avec son « lait eau » et que cette eau qui donne la vie fut considérée comme sacrée.

 

Encore vénérée dans certains pays, que reste-t-il aujourd’hui, sous nos latitudes, de la vache?

 

Dépouillée de ses cornes, elle n’appelle plus la lune, confinée en étables, elle ne court plus trop le paysage, sacrifiée sur l’autel du rendement et de la productivité, elle ne trouve sa place, icône cellophanée, que dans les rayons des supermarchés.

 

 

Ivan Freymond

 

 

Source : Mythes et lieux de cultes du pays des trois lacs.

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